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  • Le Pouvoir de l'Amour





    Le plus grand pouvoir qui soit est des plus simples. C’est la raison pour laquelle il semble être caché, introuvable, ou ne pas avoir autant de force qu’il en a en réalité.

    Ce pouvoir est puissant. Il peut, en un instant, faire basculer un événement du côté positif. Il a la force de modifier le comportement des gens, autant celui des autres que le vôtre.

    Ce pouvoir peut anéantir la mauvaise volonté et la remplacer par un désir de changer, de réussir et de progresser.
    Je vous avertis : Ce pouvoir est simple, à la vue de tous, accessible à tous. Il peut, en quelques instants, changer votre vision d’une personne et d’une situation.

    Je vous avertis de nouveau : Peut-être n’y croirez-vous pas. Peut-être le prendrez-vous à la légère comme des millions de gens qui négligent son potentiel et ses possibilités infinies.

    Le plus grand POUVOIR qui soit est… l’Amour. L’amour absolu. L’amour sans condition ni restriction pour tout être humain comme pour tout ce qui existe, visible et invisible à vos yeux. Le pouvoir de l’Amour rend possibles tous vos rêves les plus fous !
    Déçu ? Est-ce trop simple comme réponse ? Il est là le piège… dans sa simplicité et son accessibilité infinie à tous.
    Il existe différentes façons d’aimer, selon les personnes et les relations que nous entretenons avec chacune.

    Tout d’abord, l’amour ne doit pas être sélectif. Intégrez dès aujourd’hui « l’Amour absolu » dans chacun des instants de votre vie : pour les gens dont vous appréciez la compagnie, comme pour ceux avec qui vous ne partagez pas les mêmes idées et principes, tout comme pour les gens que vous rencontrez pour la première fois et que vous ne reverrez peut-être jamais, ou pour toute chose qui vous entoure.
    Voici un exercice intéressant qui peut devenir, si pratiqué suffisamment longtemps, une habitude chaque instant de votre vie : Pendant les trois prochains jours, chaque fois que vous y pensez, arrêtez-vous et imaginez que l’Amour en vous est diffusé aux gens que vous rencontrez. Imaginez que cet Amour inconditionnel sorte de votre corps comme des ondes que vous émanez. « Bombardez » les gens autour de vous avec tout l’Amour de votre être !

    À cet instant, un effet positif agira en vous : votre corps, agissant comme une pompe, fera entrer en vous l’Énergie qui vous entoure pour remplacer l’Amour que vous avez donné. Ainsi, ce que vous donnez vous est retourné immédiatement. Vous ne manquerez pas d’amour parce qu’en donnant, vous recevez « sur-le-champ » !

    Pourquoi est-ce le plus grand Pouvoir qui soit ? Qu’en est-il de cette Énergie qui pénètre en vous ? Cette Énergie est alors transformée en ce dont vous avez besoin : en Amour, en santé, en inspiration d’idées, en solution à un défi, etc.

    Présentement, qu’avez-vous besoin ? De quoi avez-vous réellement besoin ?
    Si vous avez besoin d’Amour, ça va de soit : Donnez de l’Amour !
    Si vous avez besoin d’une meilleure santé : Donnez de l’Amour !
    Si vous avez besoin d’une réponse à une question importante : Donnez de l’Amour !
    Si vous avez besoin d’argent pour un projet important : Donnez de l’Amour !
    Etc.

    Maintenant, lorsque je parle d’Amour inconditionnel et absolu, c’est ici que la difficulté de l’exercice commence…
    Ce que je vous demanderai de faire maintenant est l’un des exercices les plus difficiles pour beaucoup de gens.
    Arrêtez-vous. Arrêtez-vous complètement et consacrez la prochaine minute à ceci : Pensez à une personne qui vous a fait du mal ou vous a durement déçu. Que ce soit hier, il y a un an ou 20 ans cela n’a pas d’importance. Pensez à cette personne et… diffusez de l’Amour absolu vers elle… souhaitez-lui du bien, de la santé, de la prospérité et… de l’Amour. Souhaitez-lui le bonheur. Faites-le maintenant. Faites-le !
    Les bienfaits seront alors pour cette personne et… aussi pour vous-même. Ainsi, que vous y croyiez ou non, l’humanité tout entière en bénéficiera, tôt ou tard.

    L’interconnexion que nous avons les uns aux autres est réelle. Le mouvement de la force et des bienfaits de cette interconnexion ne doit pas commencer « par les autres vers vous » mais plutôt « par vous vers les autres ».
    Ainsi, tout comme le caillou qui tombe dans l’eau, vous émanez des ondes positives tout autour de vous et ces mêmes ondes, lorsqu’elles frappent les gens, vous seront retournées de manière absolue et inconditionnelle, multipliées par 10, multipliées par 100, ou même davantage car votre corps agit comme amplificateur pour cette Énergie qui y pénètre et en ressort… mais cela revient à la Vie de doser le retour, pas à vous.

    Ce qui est certain, c’est que ce qui vous reviendra, tout comme ce qui vous est toujours revenu, est dosé par la Vie en juste quantité, chaque fois.

    La puissance de l’Amour que vous donnez sera accrue selon votre taux vibratoire personnel. Et ce dernier, votre taux vibratoire, sera à son tour accru par votre pratique continue à aimer inconditionnellement, de manière absolue, sans compter. C’est une forme de « cercle vertueux » : Plus vous aimez, plus vos vibrations seront élevées, et plus vos vibrations sont élevées, plus grande est la qualité de l’Amour que vous émanez… encore et encore, ce qui fait augmenter davantage vos vibrations.

    Pour vous assurer de « penser à aimer », surtout au début, je vous suggère d’avoir à la vue un aide-mémoire qui vous rappellera de vous arrêter consciemment et d’émaner de l’Amour, plusieurs fois chaque jour.

    Quand émaner de l’Amour absolu ?
    Au travail;
    En famille;
    En pratiquant votre sport;
    En faisant une balade à pieds;
    … Et…
    Lorsqu’un collègue vous contrarie;
    Lorsqu’une personne vous coupe la voie en auto;
    Lors d’une séparation conjugale;
    Lorsque vous sentez que vous manquez d’argent;
    Lorsque votre santé fait défaut;
    Lorsque vous vous sentez seul;
    Etc.

    Un dernier point des plus puissants : Qu’en est-il d’une personne qui vous veut du mal ici, maintenant ? Il n’existe qu’une seule réponse : Envoyez-lui de l’Amour et cette personne ne pourra plus rien contre vous, aussi incroyable que cela puisse paraître. Vous n’avez même pas besoin de lui dire.

    Vous devez avoir la foi en ce principe car vos pires ennemis sont votre doute et vos peurs. Le simple fait d’exprimer un doute de la grosseur d’un pois anéanti tout pouvoir possible de l’Amour. La pratique, en plus d’élever votre taux vibratoire, augmentera aussi votre foi en ce principe. Alors… Pratiquez, pratiquez, pratiquez…

    Donner de l’Amour inconditionnel et absolu est le plus grand pouvoir qui soit. Ne pas en donner est aussi votre choix. Faites confiance car les résultats ainsi engendrés sont le seul choix… de la Vie !

    « La Vie ne nous donne pas toujours ce qu’on lui demande… Mais elle nous envoie chaque fois ce dont on a besoin ! »
    Paul Rousseau.






    https://www.facebook.com/gauriol1/posts/10201320921040361

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  • Les Familles d'Âmes Se Positionnent





    Pour beaucoup de celles et ceux qui se sont éveillés ces dernières années ou ces derniers mois et qui ont entrepris un travail sincère de guérison de leur ego, deux des lois naturelles d’harmonie, la synchronicité et l’abondance, s’appliquent avec une accélération constante qui a fait un bond en avant ces dernières semaines. Ceux-là auront remarqué à quel point les désirs formulés en soi trouvent une réponse de plus en plus rapide et à quel point les synchronicités se multiplient, notamment en ce qui concerne les rencontres faites et les informations qui leur parviennent. Les familles d’âmes se complètent chaque jour un peu plus, dans la simplicité de retrouvailles joyeuses, sans qu’il y ait besoin d’en faire des tonnes ni d’établir des communautés. Les temps ont changé, ce qui importe, c’est que la connexion se fasse à nouveau sur le plan terrestre entre les âmes, que le lien physique dans l’incarnation ait été rétabli.

    C’est un véritable maillage énergétique qui se crée entre les êtres, qui chacun ont leur place géographique quelque part. Cette reliance est importante. Ayez souvent dans le cœur et dans vos pensées ceux et celles que vous revoyez comme si vous les avez toujours connus, car ce sont eux que vous avez croisés après tant de vies. Cela maintient en conscience un réseau sur les plans plus subtils, qui a son importance dans le scénario qui se joue.

    Il est important d’être très attentif aux signes qui nous environnent et contribuent à nous informer personnellement. Les différents plans se rapprochent, signifiant que les dimensions vont de plus en plus s’interpénétrer, ce qui crée tout autour de nous des ouvertures la plupart du temps discrètes, qui sont autant d’accès à des niveaux d’informations inhabituels. Cette discrétion implique une attention particulière, mais quiconque est attentif ne peut manquer ces ouvertures, même si elles s’avèrent parfois très fugaces. Au fil des mois, il y a fort à parier que l’accès à ses plans se stabilisera et sera beaucoup plus évident pour un plus grand nombre. Ces ouvertures sont l’expression de la multidimensionnalité dont nous avons souvent parlé et viendra un moment où nous réaliserons avec étonnement quels rôles (au pluriel) nous jouons parallèlement sur quelques uns de ces plans.

    C’est évidemment une perception qui va choquer ceux qui n’ont pas la moindre idée de ce que cela signifie et ne sont pas familiarisés avec ne serait-ce que l’idée de l’existence de ces autres niveaux de réalité. L’expérience pourra être traumatisante pour eux et occasionner un nombre accru de ‘pétages de plombs’. Rassurer sera le maître-mot et l’exemple de quelqu’un de serein dans cette nouvelle perception de la réalité sera un baume pour les êtres désemparés.



    Ces ouvertures donnent une couleur qui préfigure la nature du monde diversifié qui sera le nôtre très bientôt. Vivre hors de la quarantaine qui nous fut imposée signifie non seulement de cotoyer à nouveau collectivement – et non plus de manière exceptionnelle – des êtres et des plans qui non seulement s’harmoniseront entre eux, mais nécessiteront pour cela que l’homme réapprenne le plein sens de ses responsabilités d’être vivant émettant en permanence des énergies, entres autres sous forme de pensées et d’émotions, qui impactent à différents niveaux les autres formes de vie de tous les plans qui nous sont liés. C’est l’inconscience de cela qui a imposé jusque-là la mise en quarantaine de notre monde.

    De l’inconscience du jeune chien fou qui renverse tout sur son passage, nous allons passer à la conscience étendue de notre environnement grâce à une perception accrue de celui-ci et à l’acquisition des lois fondamentales qui régissent la vie dans l’univers. Tout naturellement nous nous y soumettrons parce que nous les saurons profondément justes et aimantes. Ce sera le début d’une sagesse qui nous a fait longtemps défaut.

    Entretemps, la vague qui arrive doit défaire un monde pour qu’en naisse un nouveau, il ne peut en être autrement. Comme je l’ai dit dans un précédent article, rien ne s’édifiera sur les cendres de l’ancien monde. Dans les structures, ce qui aura été effacé le sera parce qu’il ne peut s’adapter à ce qui vient, ce qui n’aura pas été effacé aura la capacité de s’adapter et d’évoluer. De même, pour les êtres humains, ceux dont la vibration ne peut s’adapter, partiront. Pour être clair, ces départs correspondront au désir des âmes de se réincarner dans des conditions à peu près similaires à celles de la Terre, qu’elles auront quittée afin de parfaire leur expérience, certaines en des mondes de dualité, d’autres en des mondes unifiés mais de vibration plus basse que celle de la nouvelle Terre. De toutes manières, tôt ou tard, chacun évolue en remontant vers la Source tel un saumon dans le torrent. C’est le grand Mystère de la vie, puisse-t-il le demeurer.

    N’imaginez pas que sur sept milliards d’êtres humains il n’y en ait pas qui aient fait d’autres choix que vous. C’est logique et cela n’aidera donc personne d’ajouter du pathos à la situation lorsqu’on en sera à constater des vagues de départ importantes. Lorsque les choix ont été faits au niveau de l’âme des destinées à suivre lors de la transition, ils ont été faits par chacun en fonction de ce qu’il y a de mieux quant à son évolution personnelle. C’est ce qu’il ne faudra pas perdre de vue. S’il y a des larmes, qu’elles soient éclairées de la conscience de tout cela et de la certitude qu’il y a pour ceux qui ont des affinités, de se revoir très bientôt, d’une autre manière et avec un tout autre niveau de conscience.




    Gaïa pour sa part ne sera plus jamais ce qu’elle a été durant ce long âge des ténèbres qu’elle a vécu à nos côtés, celui que la cosmogonie hindoue nomme Kali Yuga. L’avènement d’un Âge d’Or est un évènement considérable dont il ne nous est pas encore possible de prendre la juste mesure. Tout au plus, en des instants de perception privilégiée, y-a-t-il au fond de nous le parfum discret d’une ancienne mémoire qui nous rappelle subtilement que nous avons déjà connu ces temps de félicité. Ce lointain parfum a pourtant le pouvoir d’apaiser puissamment nos cœurs. Imaginez-un peu ce que sera la pleine conscience retrouvée en cet Eldorado…

    Les temps à venir seront source d’électrochocs dans l’humanité inconsciente. Surtout ne versez pas dans l’idée répandue par les religions d’un quelconque châtiment. Ce qui surviendra sera le fruit de la loi de résonance et rien d’autre. A l’heure de la remise à zéro des pendules, les énergies émises par l’ensemble de l’humanité reviennent tel un boomerang à l’humanité. Au sein du collectif, ce que chacun est aujourd’hui déterminera la force et la qualité d’énergie qu’il recevra. Comme il a été dit et redit à plusieurs reprises, chacun ira vers où le porte sa vibration et tout ainsi sera juste. Ces chocs n’engendreront pas que la peur, ils auront surtout la capacité de déclencher une prise de conscience. Et c’est ce qu’ils feront pour nombre d’indécis. De très belles choses se dessinent à l’horizon de cette courte période où tout vacillera. Ecartez les bras avec légèreté et trouvez votre équilibre naturel sans crainte de tomber. Vous savez ce qui part, vous savez ce qui vient et vous savez que vous en êtes du début à la fin.

    Fraternellement,

    © Le Passeur – 7 Septembre 2011 – http://www.urantia-gaia.info > Cet article est autorisé à la copie à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

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  • Saviez-Vous que Votre Âme Jumelle est à l'Intérieur de Vous ?





    Il y a longtemps, la Théosophie m'a enseigné ce qui suit à propos des âmes jumelles. Au début des temps, nous avons été créés parfaits, complets et androgynes. Nous étions des êtres de lumière. Quand l'âme est apparue, elle s'est divisée en deux sexes et en deux principes, soit féminin et masculin. Au fil de leurs incarnations, les deux âmes font un travail de purification pour retourner à la lumière, se rencontrent et fusionnent à nouveau.

    Il y a d'autres écoles de pensée qui disent que les âmes jumelles sont celles qui, dès la première rencontre, vivent un moment de joie intense accompagnée de sentiments très profonds. Les deux personnes sont si attirées l'une envers l'autre qu'elles ne tardent pas à vouloir passer le reste de leurs jours ensemble. Ceux qui adhèrent à cette version de ce qu'est une âme jumelle croient que les âmes sœurs sont des personnes vers qui nous sommes attirés immédiatement, des personnes qu'on a l'impression de connaître depuis toujours et avec qui on vivra une grande amitié et non une relation amoureuse.



    Les observations que j'ai faites au fil des ans me portent à croire que nos âmes sœurs sont celles qui font partie de notre famille dans le monde de l'âme (astral). Ainsi, tous ceux qui sont proches de nous, comme les membres de notre famille immédiate, nos enfants, nos grands amis et nos conjoints, font partie de cette grande famille. Nous nous retrouvons dans l'au-delà après la mort de notre corps physique et nous faisons le bilan de ce qui a été accompli ou non selon notre plan de vie et selon les besoins de notre âme. Après ce bilan, nous savons ce qu'il nous reste à faire pour redevenir un être de lumière et nous revenons sur la Terre pour continuer notre cheminement.

    Nous serons à nouveau attirés par les mêmes ou d'autres membres de notre famille d'âmes pour continuer notre évolution. C'est grâce à nos proches que nous pouvons vraiment progresser. Les personnes que nous côtoyons et avec qui il est plus facile d'évoluer nous indique qu'il y a déjà eu un bon travail de fait entre nous au cours des incarnations précédentes. J'appelle ces âmes mes cadeaux, mes rayons de soleil.

    Dans tous les pays où j'enseigne, les gens recherchent leur âme jumelle. Aujourd'hui, je réalise qu'au fond on cherche à fusionner nos principes féminin et masculin. Je vous suggère donc d'arrêter de croire qu'il y a une personne spéciale, appelée âme jumelle, que vous devez rencontrer un jour. Plus vous apprendrez à vous aimer et, par conséquent, à aimer les autres d'une façon inconditionnelle, plus vous fusionnerez vos deux parties et cette fusion se fera dans votre cœur.

    Ça vous permettra aussi d'avoir une relation très harmonieuse avec votre partenaire puisque vous l'accepterez avec tous ses défauts, ses qualités, ses faiblesses, ses forces, ses croyances, ses peurs et ses limites, au lieu de vouloir le changer. Plusieurs personnes m'ont dit qu'au fur et à mesure qu'elles évoluent, leurs relations intimes sont plus satisfaisantes. Ça ne signifie pas qu'on a rencontré notre âme jumelle mais plutôt que le nouveau partenaire reflète le travail intérieur que nous avons accompli.



    Parmi nos nombreuses âmes sœurs, il y en a avec qui c'est plus facile que d'autres de cheminer. Avoir une très forte attirance pour une âme sœur ne signifie pas que la relation sera facile. Tout dépend de notre degré d'acceptation. N'oubliez pas que votre âme reconnaît et est attirée par une autre âme parce qu'elle sait qu'elle sera votre reflet et vous aidera à devenir conscient de ce que vous n'acceptez pas de vous-même.

    Aussitôt que quelque chose vous agace, vous déplaît ou vous fait vivre de la colère, c'est signe que vous n'acceptez pas d'être ce que vous JUGEZ L'AUTRE D'ÊTRE. Si vous ne voulez pas utiliser votre partenaire pour grandir dans l'amour, vous continuerez à vivre les mêmes émotions et les mêmes situations difficiles. Si vous décidez de vous quitter, vous revivrez la même chose avec d'autres partenaires tant et aussi longtemps que vous n'aurez pas accepté que c'est ce qui se passe en vous qui attire ces personnes.

    Je vous souhaite donc de vous aimer assez pour ressentir la fusion de vos deux parties (féminin et masculin). C'est ce qui est appelé le nirvana ou le septième ciel sur la Terre.


    Avec amour,

    Lise Bourbeau
    http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/categorie-11143055.html

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  • Vivre Notre Unité en Divine Conscience




    Réflexion

    Nous sommes tous destinés à vivre une vie divine, dans une conscience divine, dans un cœur divin, dans le temple divin qu'est notre corps. « Nous sommes tous des êtres spirituels incarnés qui faisons une expérience humaine »

    C'est possible. C'est accessible à chaque être humain.

    Pour connecter avec la source divine, il faut d'abord savoir que nous avons la possibilité de le faire.
    En fait, nous sommes ici, sur terre, pour apprendre à le faire.

    Ensuite, pour rétablir le lien avec le divin il nous faut en faire le choix. Il faut le désirer. Le vouloir.

    Les résultats en dépendent. Car le reste est une question de détermination, de persévérance et de foi.

    Vient ensuite la question du comment.
    Et là, le choix des options est vaste.
    Chaque religion ou groupes spirituels présente sa méthode. Vous pouvez puiser dans l'héritage spirituel que vous avez reçu. L'important ici est de développer et entretenir une relation vivante avec la source divine.
    Quels sont les moyens ?
    La prière, la méditation, l'invocation sont des moyens. Les affirmations positives qu'on récite à chaque jour en sont aussi. Il y a aussi les rituels ou les initiations qui visent à développer ce lien avec la source divine. Mais tous ces moyens ont en commun ceci: Faire de la place au divin dans notre vie.
    Cela veut dire: réserver un moment régulièrement (à chaque jour si possible) pour être en relation avec la source divine et l'inviter dans notre cœur, notre âme, notre corps, notre vie.

    C'est bien de se réserver un petit endroit qui deviendra un espace sacré. On peut mettre une bougie, de l'encens, une image spirituelle, des cristaux.

    L'important est de faire savoir à la source divine que nous sommes prêts à l'accueillir dans notre vie. De l'inviter dans notre vie.

    "J'invite l'énergie, la conscience, l'amour, la sagesse, l'intelligence de Dieu dans ma vie"

    Il y a deux moments importants à respecter : exprimer notre désir de connecter avec la source divine et attendre pour accueillir le retour du divin, dans un esprit d’accueil et d'écoute. Le mouvement de retour du divin peut prendre plusieurs formes.

    Il faut persévérer. Les résultats dépendent de notre sérieux, de notre désir de vouloir vivre une vie divine. Une vie divine veut tout simplement dire une vie vécue dans la présence du divin. Dès que nous commençons ce travail, soyons conscient que le divin peut commencer à se manifester dans notre vie quotidienne. C'est comme une danse que nous allons débuter avec le divin. On lance notre invitation au divin, il faut ensuite attendre la réponse.

    Petit à petit, nous apprenons à suivre le rythme divin de la danse.

    Pour finir, nous pouvons sentir que nous devenons UN avec le divin.

    L’unité en partage

    Ce faisant, nous sentons que nous sommes UN avec tous nos proches. Car le divin que nous invitons dans notre vie est en nous et aussi dans notre prochain. Il est dans l'animal qui croise notre chemin, dans la personne assise à côté de nous dans l'autobus. Dans la personne hostile et arrogante qui nous sert dans un comptoir de service. Dans les plantes, le soleil, la pluie, la terre...

    La connexion avec la source divine n'est donc pas un processus isolé qui se passe uniquement en nous. Lorsque nous nous engageons à nous connecter avec la source divine, nous nous engageons en fait à reconnaître le divin dans tout ce qui nous entoure. Ce n'est pas toujours facile. Mais nous nous engageons à faire un effort en ce sens.

    Notre vie devient une danse divine qui se danse avec tous ceux que nous rencontrons dans notre vie.
    Et nous devenons ainsi un passeur de lumière pour ceux qui n'ont pas une connexion vivante avec la source divine. Car en honorant le divin en chaque être, nous l'aidons à connecter avec lui. Nous sommes emplis de compassion pour tous ceux qui souffrent de ne pas pouvoir puiser à la source divine pour recevoir leur "énergie" (pain) quotidienne, la bénédiction et la grâce quotidienne que nous offre la source divine. Celle-ci nous apporte réconfort, paix, amour, joie et vitalité et guérison.
    Honorer sa partie divine est pour ainsi dire guérisseur et aussi, à force de pratique, révélateur d’un potentiel inexploré ou oublié …

    Nous prenons conscience alors que nous participons à la création divine.

    Et ce qui nous habite de plus en plus est un profond sentiment de joie et de reconnaissance.
    De gratitude pour tout ce qui est.

    Eric Forgues et Sonia Ferrer Tonnard
    http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/article-vivre-notre-unite-en-divine-conscience-106272708.html

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  • Quand l'Ego Prend le Dessus




    L’Ascension est l’expansion de la conscience, et l’ego, s’il prend le dessus, contraindra cette expansion.

    Quand peut-on dire que l’Ego a pris le dessus ? Il existe des signes. Nous nous mettons à juger les autres, nous pensons qu’ils ont tort, nous devenons la victime de quelqu’un, on nous fait du mal et, nous en faisons aux autres.

    L’ego est un corps nécessaire à l’existence sur Terre. Cet article ne traite pas de comment «s’en débarrasser», «le tuer » ou quoi que ce soit de ce genre. Mais il traite de comment ne pas le laisser prendre le dessus.
    Quelques exemples de prise de contrôle par l’ego.

    Récemment, un de mes amis a subi une mauvaise passe dans son voyage de découverte. Il avait le sentiment qu’il devait trouver sa propre vérité et mener les autres vers sa vérité. Les détails sont personnels, aussi je ne les dévoilerai pas. Cependant, je tiens à mentionner ce cas particulier, car c’est quelque chose que LA PLUPART D’ENTRE NOUS vivra.

    Essentiellement, ce qui se passe est que nous nous retrouvons drapés de notre propre importance. Particulièrement si notre vocation est celle du leadership, de l’enseignement ou de la diffusion, comme c’est le cas de mon ami.

    La vocation de diriger comme leader peut être très puissante et s’accompagne du pouvoir. Le pouvoir est la capacité de faire. La personne qui détient le pouvoir a la capacité de faire ce qu’elle veut. C’est une chose positive. Le pouvoir, dans le royaume du spirituel et de l’illumination s’accompagne d’une grande responsabilité. La responsabilité est la capacité de réagir. Ce qui revient au pouvoir.

    Dans le contexte actuel de l’éveil, les gens sont avides de jouer les meneurs d’âmes. Ceci, bien sûr, est contradictoire en soi. Les personnes qui recherchent le leadership cherchent simplement au mauvais endroit. Tout le propos de l’illumination et de l’ascension est que la personne ne regarde pas en dehors d’elle-même, ne demande pas aux autres d’apporter des réponses.

    Je ne dis pas qu’une personne ne devrait pas chercher la sagesse auprès de maîtres contemporains ou disparus, au contraire. Plus la personne s’expose à la sagesse des siècles passés, mieux c’est. Cependant, à la fin, elle aura besoin de se tourner vers son être intérieur et de faire l’expérience de sa complétude; il lui faudra trouver ce qui est vrai pour elle.

    Mon ami a chuté, mais vraiment chuté. Il m’a contactée pour obtenir des réponses, se demandant ce qui se passait, pourquoi cela lui était arrivé. Ma réponse: regarde à l’intérieur. Reste centré sur ton cœur et fais le calme dans ton esprit.

    Il se sentait mal d’avoir laissé les gens dans sa «vérité» laquelle s’était révélée n’être rien de plus qu’un brouhaha égocentrique. Nul besoin de se sentir mal. Les gens sont tous, sans exception, des êtres divins. Si un ou plusieurs de ces êtres divins décide de suivre une autre personne sur le chemin de leur croissance spirituelle, une connexion existe bel et bien ici, tout comme les leçons à apprendre. Il n’y a pas de victimes dans la vie.

    Et vous savez quoi ? La plupart des gens ne se rendraient même pas compte qu’ils sont en train de faire une erreur. La plupart des gens avancent et vivent leur vérité au mépris de celle des autres pour le restant de leur vie. Ce n’est pas le cas de mon ami.

    Signes qui indiquent que l’ego est en train de prendre le dessus :

    Zdzislaw BeksinskiNous affirmons que les autres ont tort :

    «tu as tort à ce sujet, ça ne marche pas comme ça.»
    «Non, ce n’est pas ça du tout.»
    «Si tu fais ça, tu es complètement idiot.»
    «NON, tu n’as pas eu une bonne vie; tu as eu une vie pourrie, une vie horrible. Une vie de souffrances. Ce n’est pas une bonne vie.»

    J’ai entendu quelqu’un dire tout ça dans une conversation.

    Lorsque nous affirmons que les autres ont tort, nous atrophions leur être. C’est une manière de les abattre et de les détruire. À force d’affirmer que les autres ont tort, ils en viennent à sombrer dans la dépression ou pire encore.

    On est blessé…

    Récemment, j’ai parcouru des milliers de kilomètres pour apprendre à mieux connaître une personne en particulier. Cette femme est quelqu’un que j’admire et pour laquelle je ressens beaucoup d’affection. Lorsque je suis arrivée là-bas, au bout de quelques heures, elle m’a tout simplement signifié qu’il n’y avait pas de place pour moi ni dans son espace, ni dans son esprit, ses pensées ou ses sentiments. C’était honnête de sa part mais la vérité fait très mal. Voilà, j’étais là, toute disposée à la recevoir. J’avais dépensé des centaines de dollars pour être là, voyagé plusieurs heures pour être là et je lui avais donné la clé de mon espace, de mes pensées et de mon cœur; et voilà ce qui m’arrive… En réalité, c’est quelqu’un que je ne connais pas vraiment.

    C’est notre égo qui s’attend à être attendu, accepté, accueilli et aimé. C’est notre égo qui recherche validation, approbation et admiration. C’est notre égo qui s’attend à trouver quelque chose ici bas, chez une autre personne, quelque chose que nous devrions rechercher en nous-mêmes. Mais lorsque nous faisons ça, nous renonçons à trop de POUVOIR.

    NE DONNEZ PAS VOTRE POUVOIR et ne soyez pas si attaché à vos propres VÉRITÉS; cela vous empêche de voir celles des autres, lesquelles sont aussi justes et aussi valables. Mais ne repoussez pas les autres pour vous protéger. Nous sommes ici pour interagir, communiquer, faire l’expérience de la proximité, de l’amitié, de l’amour, de la connexion.

    Tout ce qui diminue notre conscience, par l’action du jugement, nous blesse; en faisant plaisir aux autres plutôt que d’être nous-mêmes, en doutant de nous-mêmes, en disant que les autres ont tort, ou en se sentant important, etc., sont là, très probablement, les signes que l’ego prend le dessus.

    Recherchez l’humilité, l’ouverture d’esprit; autorisez-vous à être vulnérable et permettez à la vie de vous enseigner comment grandir, évoluez et ascensionnez vers le niveau suivant de votre conscience. Ne devenez jamais invulnérable au point que personne ne puisse vous blesser ou vous indiquer sur quoi vous devez travailler pour grandir encore plus.

    Inelia BenzInelia Benz – Traduit pas Carine - Vu sur La Presse Galactique.

    Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source).

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  • Le Petit Bréviaire de l'Ego






    Beaucoup de questions sont posées. Parmi elles reviennent le plus souvent : « comment savoir si l’on s’éveille ? Comment y parvenir ? Comment savoir où j’en suis ? Comment dépasser tel ou tel obstacle en moi ? Que faire de l’ego ? » Une seule réponse me semble pertinente : ça n’a aucune importance. Réellement. Pourquoi cette réponse décevante pour certains ? Parce qu’accorder de l’importance à ces questionnements par ailleurs compréhensibles ne sert qu’à alimenter le moulin du mental dont le mouvement incessant nous éloigne toujours un peu plus de l’Essentiel, de ce vers quoi notre âme nous appelle à aller.

    Evidemment, le chemin de « l’Essentiel » peut sembler à certains un sentier de haute voltige sinuant à des altitudes inaccessibles. Il n’en est rien. Cette impression là, encore, est l’expression d’un mental survolté par un ego qui se sent en danger de par une aspiration de votre être qu’il ne contrôle pas. Bien sûr, il ne cherche pas à vous perdre puisqu’il est vous, il crée des interrogations et cherche seulement à y répondre de la meilleure manière qu’il maîtrise – le moulin du mental – et cette manière ne convenant pas à la nouveauté qui émerge en vous, il panique et exprime de nouveaux questionnements, voire des troubles, de nature toujours plus stressante. S’il vous transmet sa peur, que vous vous sentez envahi par les inquiétudes, c’est parce que vous être encore très identifié à lui.

    C’est pourquoi je persiste à dire que le nécessaire aujourd’hui pour chacun de ceux qui sont dans ces inquiétudes, la priorité pour s’extraire de ce stress et cheminer enfin sur le chemin de l’Essentiel, c’est plus que jamais d’insister sur l’identification de l’ego derrière chaque attitude et comportement de notre quotidien, derrière chaque habitude, chaque réflexe, chaque mécanisme répétitif, chaque situation apportant un désagrément ou tout simplement de nature involutive. La clé du chemin de l’Essentiel est là : il n’y a pas de clé. Pas de clé palpable qui serait donnée à certains et pas à d’autres. La clé n’est que lumière à laisser passer, elle est en nous tous sans aucune exception et les élus ne seront élus que par eux-même s’ils décident d’entamer la guérison indispensable des maux nés des mystifications de leur ego.

    Bien que ce sujet ait été abordé sous divers angles dans plusieurs articles de ce site, je rappelle qu’il n’y a pas d’ennemi en nous, il y a juste un peu de lumière à mettre dans tout ce fatras pour bien voir ce qui nous échappait jusque-là. La prépondérance de l’ego nous parut être, dans la situation d’oubli de notre Essence où nous étions jusque-là, la réponse la plus appropriée aux situations qui se créent dans un monde de dualité où personne ou presque n’a conscience des différents niveaux de conséquences de ses actes, de ses paroles, de ses pensées. Inconscients de surcroît de notre nature multidimensionnelle, nous avons concentré toute notre identité en l’ego jusqu’à façonner les êtres réflexifs que nous sommes devenus, totalement englués en d’incessants processus d’action/réaction, et avec nous bien sûr l’ensemble du collectif humain, ses incompréhensions, son besoin de bannières et de clans, son intolérance, ses conflits et parfois, à l’apogée de l’égocentrisme, sa barbarie.

    A présent qu’à l’horloge cosmique la Terre nous invite à sortir des ténèbres de l’inconscience, si nous avons fait le choix d’âme de ne plus expérimenter ce que nous avons connu depuis quelques centaines de milliers d’années, il nous appartient donc de saisir en nous la clé suspendue à la patère de notre héritage, qui je le rappelle n’est que le choix de laisser passer la lumière. Et comme il vaut mieux ouvrir auparavant la porte pour la franchir, voici un petit bréviaire de l’ego qui j’espère vous servira à mieux vous cerner. Il ne s’agit pas de rejeter ce qui fait partie de nous, mais de répartir autrement les rôles. L’ego doit reprendre sa juste place pour opérer lui aussi sa mutation afin de ne plus créer de barrages émotionnels dans le courant de notre évolution, et l’Esprit reprend progressivement les commandes de notre vaisseau terrestre personnel.

    Gardant à l’esprit que la peur de souffrir est à l’origine de ses manigances, voici donc un petit bréviaire non exhaustif des manifestations ordinaires de l’égo :

    L’égocentrisme ou l’absence à l’autre.

    Par définition, la raison d’être et le but recherché de l’ego est de tout recentrer sur lui, notre personnalité, notre Moi. Avec tout un panel de nuances complexes, rien donc ne peut être évalué en-dehors des répercussions possibles sur « moi ». C’est la parfaite absence d’écoute, absence à l’autre.

    L’agressivité.

    Dans la loi d’action/réaction qui prévaut dans un système duel, l’agressivité est la réponse acquise la plus naturelle face à la peur. Chez un être ou dans un collectif particulièrement sujet à la peur, l’agressivité se manifeste déjà de manière préventive, elle intervient dans l’hypothèse que, et pas parce que. On voit ainsi des nations ralliées sous l’étendard de la peur mener ce qu’elles appellent des guerres préventives. Leur violence aveugle est alors à la mesure de leur faiblesse, donc de leur sentiment de peur. Il se crée ainsi une réelle dépendance à la violence faite à autrui qui répond au besoin minimal de quiétude de l’ego effrayé. Cela peut devenir une façon d’être qui se banalise au point de l’estimer naturelle, d’autant mieux que cette banalisation sera consciencieusement entretenue par tous les moyens à disposition de la propagande du système.

    Le besoin de contrôle.



    Une des spécialités de l’ego dans sa version Yang. Le masculin dans nos sociétés patriarcales s’exprime avant tout par le besoin d’avoir une réponse appropriée à tout, de pouvoir tout contrôler. Rien ne doit échapper à sa main-mise, tout doit demeurer à sa portée. Ce qui ne l’est pas est perçu comme un danger et suscite alors une réaction généralement perceptible à trois niveaux d’intensité croissante : le déni derrière la tentative de ridiculiser l’objet de la crainte, puis la reconnaissance du danger derrière l’agressivité exprimée, puis la soumission par survie derrière la banalisation qui n’est autre qu’une acceptation et donc une intégration à son système de pensée, ou à l’inverse la guerre jusqu’à la destruction de l’un des deux.

    La version Ying du besoin de contrôle trouve sa voie la plus naturelle dans la maternité. La mère, pensant bien faire, est aux prises avec un sentiment puissant de devoir contrôler sa progéniture, et souvent bien au-delà de l’âge du sevrage. Savoir lâcher ce réflexe castrateur, c’est encore prendre conscience de ses propres peurs. Vouloir ce qu’il y a de mieux pour son enfant, ce n’est pas vouloir ce que l’on aurait voulu de mieux pour soi. Et si je le surprotège, je ne fais que lui transmettre mes propres peurs, le souvenir de mes souffrances que je voudrais lui épargner, tout en l’empêchant de vivre l’expérience qui est son choix. Si je veux pour lui ce qu’il ne veut pas ou pas encore, même si je pense avoir sincèrement raison, je m’oppose en réalité à ce qu’il y a de mieux pour son apprentissage de la vie.

    La susceptibilité, la vexation.

    Elle est le reflet des blessures de l’ego et s’exprime donc toujours à la mesure du poids émotionnel accumulé. Celui qui stimule notre susceptibilité est celui qui met le doigt là où quelque chose en nous fait mal depuis longtemps. Il nous aide ainsi à nous rappeler qu’il y a là quelque chose à guérir, une faille que nous ne pouvons pas feindre d’ignorer plus longtemps.

    L’insatisfaction.

    Il en faut toujours plus pour nourrir ses appétits de quiétude. Pourquoi me manque-t-il toujours quelque chose ? Quelle confusion fais-je entre les frustrations de mon quotidien et ce que je soupçonne de moi que ne perçois pas ? Je suis plus que cela et du coup je mérite plus ! C’est vrai, nous sommes tous infiniment plus que ce que nous percevons de nous, mais si nous comprenons que tout ce que nous vivons est la résonance de ce que nous émettons, nous comprenons alors les règles du jeu où nous nous sommes embarqués. Nous comprenons que personne n’est responsable de ce qui nous arrive à part nous, et que ce qui arrive n’est pas une punition ou une récompense, mais ce qui résulte de ce que nous sommes, donc de notre pouvoir créateur. De là s’évanouit le sentiment d’insatisfaction qui va de pair avec le sentiment de victimisation.

    La victimisation ou le vampirisme.



    Une manière efficace de capter l’énergie d’autrui et de s’en nourrir. Dans sa volonté de tout ramener à lui, l’ego sait comment jouer du sentiment de compassion d’autrui en captant les débordements émotionnels qu’on lui offre sur un plateau lorsque la compassion exprimée n’est pas mature, lorsqu’elle n’est pas le fruit de l’amour inconditionnel mais l’expression compensatoire de ses propres manques. Ce que je veux dire par là, c’est que certains sentiments, aussi nobles soient-ils, comme la compassion ou le besoin d’aider autrui, lorsqu’ils sont le fruit de souffrances non guéries en soi – j’exprime des attentions pour autrui parce que j’ai besoin d’être aimé en ceci que je n’ai pas été assez aimé dans mon passé – sont l’objet de débordements émotionnels plus ou moins inconscients.

    Celui qui exprime ainsi sa compassion peut penser qu’il vit là une conséquence naturelle de ce sentiment. Il n’en est rien. La compassion émerge et rayonne dans la claire compréhension de la souffrance de l’autre et dans une réponse adaptée, émotionnellement neutre et bienveillante, pas dans le débordement de notre propre souffrance. Autrement dit, tant qu’il y a un débordement émotionnel, la compassion exprimée de l’un est une proie pour le prédateur énergétique tapi derrière la tentative de victimisation de l’autre. Il n’y a donc pas de service rendu. Au niveau des énergies échangées, la vampirisation par la « victime » est à la hauteur de la force de son ego et de la faiblesse émotionnelle du compatissant. Tout en perdant son énergie, ce dernier n’a donc fait que nourrir l’ego jamais assez nourri du premier, qui réitérera dès qu’il en aura l’occasion.

    Avez-vous remarqué comment les personnes âgées souvent ne parlent que de leurs bobos ou de leur maladie ? C’est un réflexe inconscient de survie qui permet de capter l’énergie d’autrui parce qu’on en manque ou qu’on a peur inconsciemment d’en manquer. Pour les personnes en contact fréquent avec des malades manquant d’énergie vitale, c’est un risque permanent de dévitalisation si elles ne veillent pas à contrôler l’énergie qu’elles veulent bien donner. La technique de visualisation de la bulle de lumière est très efficace dans ces situations.

    La cupidité, l’envie.

    Encore une manifestation du sentiment d’insatisfaction. Il en faut toujours plus pour se rassurer et si quelqu’un semble en avoir davantage, il faut en avoir au moins autant pour assurer sa position d’équilibre sinon de dominance par rapport à ce qui devient alors la norme à atteindre. La cupidité est une course à l’armement de l’ego au sein du matérialisme, seule dimension où il se sent d’emblée compétitif. Mais attention, comme on le verra à la fin, il est capable de changer de dimension.

    Le désir et la peur de paraître.

    La volonté de paraître est une carapace de plus que se façonne l’ego pour masquer sa vulnérabilité. Si l’on regarde ses efforts comme ceux d’un adolescent qui essaie de donner le change pour dissimuler son manque d’assurance, on comprend mieux sur quelle strate d’immaturité ce désir prend naissance. C’est l’une des rares facettes du Moi qui tend presque toujours à s’effacer au fil du temps. La peur de paraître naît de la même immaturité.

    La vanité.




    Dans la panoplie du besoin de contrôle, c’est un peu la tour d’ivoire du sentiment de supériorité dans laquelle l’ego très effrayé a trouvé à s’enfermer pour ne plus percevoir les dangers, je veux die par là ce qui pourrait ébranler ses fondations. La vanité est une prison extrêmement étroite dans laquelle la proximité des murs autorise un contrôle presque parfait de la situation, c’est pourquoi elle affecte plus souvent le masculin en recherche de contrôle, que le féminin.

    Au-delà de ses murs s’étend l’horizon infini de la vie que l’ego nie. Il est infiniment plus simple de concevoir le monde dans un environnement restreint, estimant en connaître tout ce qu’il faut pour se croire à l’abri de tout. C’est bien sûr très illusoire et l’on finit la plupart du temps par être rattrapé par le vaste univers. Le plus grand courage est celui d’accepter l’infinité de notre ignorance avec la joie de combler chaque jour un peu plus ses vides par une nouvelle lumière. Le vaniteux se contente d’éclairer la minuscule geôle où son contrôle lui assure un sentiment de supériorité et où son règne solitaire au sein de son clan demeure incontesté tant que tiennent les murs.

    Le déni.

    C’est avant tout un manquement à sa propre prise de responsabilité. Je ne veux pas voir la réalité qui m’est présentée, alors je l’efface ou je l’arrange à ma convenance. Toute la palette du mensonge, de la dissimulation, du travestissement et de la manipulation est alors au service du petit Moi effrayé. C’est quelque chose somme toute d’assez commun et qui s’exprime de la petite lâcheté faite à soi-même au trouble pathologique grave et parfois à l’agressivité extrême. Dans le déni, l’être n’est à l’écoute de rien ni personne, la force du déni étant fonction de la peur suscitée par l’objet du déni. Comme toujours dans le mécanisme d’action/réaction, plus l’ego se sent menacé, plus il réagit avec force.

    La tyrannie.

    Comme déjà dit, la violence est à la hauteur de sa peur. Les égos tyranniques ne souffrent aucun obstacle à ce dont ils ont besoin ni aucune contradiction de ce qu’ils sont. Leur peur, bien sûr consciemment inenvisageable, est si grande que si ce qui les a modelé n’a pas favorisé la tour d’ivoire de la vanité, s’ils se sentent donc en prise avec « l’extérieur » et « exposés » à lui, ils ne peuvent qu’espérer assujettir le monde à leur vision. A noter que la vanité ébranlée aboutit aussi à la tyrannie. Parfois d’ailleurs les deux aspects – tour d’ivoire et tyrannie – se côtoient très bien tant la peur qui a fondé l’ego est terrible. Lorsqu’au XIII° siècle en France, le pouvoir religieux du Vatican s’est senti ébranlé dans sa vanité par l’expansion du Catharisme, il a réagi par la violence des croisades et la tyrannie de l’inquisition.

    La culpabilité.




    Qu’elle soit tournée vers soi ou dirigée vers autrui, voilà une lame aux deux tranchants particulièrement affûtés.

    L’auto-culpabilisation porte le gène du sentiment d’infériorité. L’être qui se dévalorise, qui n’a pas conscience de ses qualités et vit dans la crainte de blesser autrui remue en fait le brouet de ses propres blessures. C’est un sentiment complexe car il relève à la fois d’une bonne dose de conscience de l’autre, donc d’ouverture et d’écoute, mais aussi de la présence d’un émotionnel encore à vif, de blessures non guéries, qui vont filtrer le sentiment d’empathie jusqu’à reporter sur soi une part de responsabilité de la souffrance de l’autre. Et si ce dernier est un « prédateur » qui sait jouer de la culpabilisation, alors, tout comme pour la victimisation, il va vampiriser l’énergie du premier.

    Un cas fréquent est la déception perçue chez l’autre lorsqu’il n’a pas reçu la réponse qu’il attendait. Même si cette attente n’était pas légitime, alors le refus peut entraîner chez celui qui l’exprime une auto-culpabilisation, d’autant plus forte que l’autre saura en jouer, ou que soi-même on est encore émotionnellement immature à ce sujet.

    Les échanges d’énergie sont alors denses et tendus et lorsque l’un des deux – celui qui n’entre pas dans le système de l’autre – est conscient du jeu en cours et pas l’autre, cela peut exacerber l’exaspération de l’un et le jugement douloureux pour lui-même du second.

    A l’inverse donc, vouloir culpabiliser autrui est invariablement le signe de l’intolérance et du jugement. On croit savoir ce qui est juste et on voudrait rallier l’autre à son système de pensée ou à sa cause, alors on juge mal celui qui pense et agit autrement, et l’on tente de l’atteindre soit en jouant la carte tant usée de la victimisation, soit en brandissant l’étendard et la lance du justicier. L’ego est ainsi entraîné qu’il sait se raidir avec fierté dans l’amoindrissement d’autrui, pensant ainsi consolider sa position sans renifler pour autant ses manquements profonds au respect de la différence. C’est une valeur qui ne cadre pas avec ce qu’il défend.

    Le sentiment d’infériorité.

    Dans sa large palette de réactions, le sentiment d’infériorité est à l’origine des plus gros blocages de l’être. D’une manière ou d’une autre, à un moment ou à un autre de la vie, il concerne tout le monde, même s’il tend lui aussi à s’amenuiser avec l’expérience. On remarquera que sous l’égide du patriarcat dominant, la société façonne masculin et féminin pour que ce dernier soit particulièrement atteint par le manque de confiance en soi. Les religions ont largement contribué à cette situation. Mais déjà en-deça du moule du système, le poids émotionnel des douleurs accumulées dans une vie et bien-au-delà au fil des incarnations sur Terre, a marqué une profonde empreinte en chacun. C’est pourquoi personne qui s’identifie encore pleinement à son ego n’y échappe à un moment ou à un autre.

    L’une des manifestations les plus involutives du manque de confiance en soi est la possessivité et par voie de conséquence la jalousie qui pousse à des extrémités si dégradantes qu’elle amplifie encore le sentiment de dévalorisation de l’être qui en est à l’origine. C’est probablement l’idée qu’on se fait de l’amour par notre éducation au sens large, qui crée la violence de cette réaction à la peur d’être « abandonné » de l’autre.

    La générosité par compensation.

    Voilà quelque chose de trompeur pour soi-même et de particulièrement appétissant pour tous ceux qui fonctionnent sur le mode parasite. Vampires et autres prédateurs sont conviés au festin !

    Le principe de la générosité par compensation a été abordé plus haut dans le paragraphe concernant le victimisation. Quel meilleur moyen de masquer sa souffrance d’un manque d’amour que d’exprimer sans discernement de l’amour pour autrui ? Nous parlons là de cette attitude qui consiste à chercher à se faire aimer de tous, et plus particulièrement de ceux qui ne marquent pas plus d’intérêt que ça pour vous. Elle provient d’un manque de considération pour soi-même et donc d’un besoin de reconnaissance, né lui-même d’un manque d’amour traumatisant à un moment ou à un autre du chemin. Les vampires y étanchent leur soif, mais leurs ego-victimes y trouvent cette fois-ci leur compte dans le déni de leur manque.

    La vraie générosité ne vient pas d’un besoin de compensation, elle ne comble aucun vide en soi, elle s’impose humblement comme l’une des expressions de l’amour inconditionnel qui ne devient possible que lorsqu’on a bien avancé dans la voie de la guérison. Comme le dit le dicton, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Sur le chemin de la libération, guérissez d’abord des maux qui vous encombrent, laissez choir vos oripeaux. C’est là le seul effort, tout suivra.

    L’autodestruction.

    C’est bien sûr le manque de considération pour soi poussé au bout de sa logique. Lorsque l’ego est à ce point ébranlé qu’il n’a pas la force de tourner son agressivité vers autrui, qu’il ne peut plus rejeter « l’extérieur », alors il la tourne compulsivement vers ce qu’il sépare de lui-même, ce qu’il ne comprend pas mais qu’il juge responsable de sa détresse. L’esprit et l’âme sont vus comme l’ennemi à atteindre, qu’il tente de torturer par un mental tyrannique et des atteintes au corps physique.

    L’ego spirituel.



    Ah, l’ego spirituel… Qu’il est à la mode celui-là en ces temps de nouvel Âge ! Toutes les lames du bon vieux couteau suisse ne suffisant plus à contrer la volonté suprême de l’être qui s’oriente vers ce qu’il conçoit comme son élévation spirituelle, l’ego, jamais avare d’un tour dans son sac, abdique alors sa nature matérialiste pour revêtir les paillettes d’un habit de lumière sans quitter pour autant la scène du grand théâtre où il s’est fait. Cette imposture n’est possible que parce que l’être a connu les prémices d’un éveil, souvent sous l’emprise illusoire de l’ouverture du troisième œil, et se croit alors arrivé sur le seuil du temple alors qu’il n’a rien guéri des poids qui lestent encore ses pas en devenir. L’ego dégaine alors souvent sa lame la plus brillante pour sculpter les murs de sa magnifique tour d’ivoire, sous les yeux ébahis du clan qui parfois l’a suivi. Celui-là est à plaindre car la vanité d’un ego spirituel n’a pas d’égal en ce monde et les murs de sa prison sont plus solides encore.

    En conclusion.

    Comme toujours, toutes les manifestations post-traumatiques de l’ego dans sa souffrance peuvent jaillir de bien des provenances. De son passé direct et surtout de son enfance, d’un parasitage extérieur, des mémoires de vies antérieures et des mémoires de notre lignée génétique – autrement dit celles de votre grand-mère ou de votre trisaïeul - tout ça bien inconsciemment enfoui dans nos cellules. Comme dit mille fois, n’oublions pas que dans cette période de remise à zéro de notre histoire personnelle et collective, ignorer ce qu’il y a sous le tapis en pensant que ça ne gêne personne n’est plus possible.

    Il nous faut sans crainte soulever le tapis et balayer ce qui s’y trouve si nous voulons guérir de ce qui nous encombre le plus et passer enfin à l’étape suivante. Nous pouvons de nous-même faire beaucoup et si nous pensons ne pas y suffire, nous pouvons demander de l’aide à nos guides invisibles qui conduiront sur nos pas ce qu’il y a de mieux comme réponse.

    Peu importe le nom qu’on lui donne et la dimension où cela se passe, s’il ne fallait en retenir qu’une idée générale, nous allons vers notre libération au sens le plus large qui peut s’entendre. Mais pour cela, nous ne ferons pas l’économie de prendre toutes nos responsabilités et de réinvestir progressivement notre pleine conscience. L’effort n’est pas si grand et la récolte sera au-delà de ce que nous pourrions imaginer.

    Fraternellement,


    © Le Passeur – 16 Janvier 2012 – http://www.urantia-gaia.info > Cet article est autorisé à la copie à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

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  • Ecraser l'Ego






    Ne vous sentez pas concernés par le titre de l'article. L'égo n'est pas un ennemi à abattre, un monstre "intérieur" qu'il faut contrôler et asservir. De ce fait, écraser l'égo ne peut être considéré comme un objectif spirituel, comme si il y avait des méthodes pour y parvenir. Chercher à combattre, éliminer l'égo revient à se battre contre soi-même. On s'y perdrait plus qu'autre chose.

    Ce n'est pas un combat contre cette part de nous-mêmes qu'il faut engager. Il s'agit en fait de discerner ce qui vient de l'âme et de l'égo, de créer une Volonté qui dépasse l'égo et ses illusions. Nous venons donc à discuter de la nature même de l'égo, sans trop entrer dans les détails.

    Pour faire simple, l'égo désigne l'ensemble des mécanismes mentaux auxquels nous nous soumettons mais qui voilent profondément notre nature véritable, notre liberté d'être et d'agir. Ce n'est pas vraiment une conscience ou entité distincte qu'on aurait crée et qui régirait notre vie selon un certain automatisme, du moins d'après mon expérience.

    Je suis d'accord pour dire que c'est une sorte d'automatisme mental, comme un robot qui est fabriqué selon une certaine finalité, mais qui n'a aucune conscience de lui-même. Cependant, ce n'est pas une "conscience" ou une "entité". C'est un moi fabriqué depuis notre plus tendre enfance. Ce moi est donc marqué par les épisodes de vie, des souvenirs, des croyances etc.

    L'égo est le siège des conditionnements sociaux, de notre individualité humaine, de notre identité. Si vous dîtes "je suis Mélissa", c'est l'égo qui parle, qui croit être un moi distinct de tous les autres mois. Nous vivons en nous identifiant à une certaine identité, ou personnalité. Si je me regarde dans le miroir, je vais dire que c'est moi, Mélissa.

    Pourtant, l'égo fait partie intégrante de l'expérience humaine. Il reste que nous aurons toujours une identité dans un but accessoire (car c'est pratique d'identifier chaque individu pour communiquer par ex), un passé vécu etc. C'est pour cette raison que je pense qu'on ne doit pas combattre l'égo, cela reviendrait à nier son humanité.

    Toutefois, cet égo veut survivre avec son identité, il tient fermement à ce à quoi il s'identifie. Comme chacun est différent, un égo peut avoir des manières innombrables pour se maintenir dans ses illusions. Certains sont profondément nostalgiques, regrettant leur passé et s'identifiant profondément à leur vécu. D'autres s'identifient plutôt à des possessions matérielles, à un projet en particulier, à une reconnaissance sociale etc.

    Il peut être source de gratifications quand il a ce qu'il veut, mais aussi de grandes souffrances quand pour une raison ou pour une autre, il n'a pas ce à quoi il s'accrochait ou s'identifiait. Tristesse, chagrin, manque, colère, orgueil, arrogance, possessivité, narcissisme etc.

    Je le répète pourtant, ce n'est pas un affreux méchant à abattre. Il faut prendre e temps de s'observer et de se connaître en profondeur. On dit que des fois des mauvaises choses nous arrivent, que si cela nous arrivait plutôt, on serait heureux, qu'on doit être ceci pour se sentir bien etc.

    Pour ceux qui ressentent l'appel de s'en libérer, le but n'est pas non plus de couper la source de ce qui alimente l'égo. Si il tient à son passé, c'est pas la mémoire qu'il faut aliéner, mais plutôt tourner la relation avec sa mémoire à son avantage. Au lieu de juger que cet événement fut terrible et qu'un autre joyeux, il convient de considérer les souvenirs d'un niveau égal, sans refouler sa sensibilité ou son émotivité.

    C'est la sagesse et le discernement qui permettent de reconnaître les manifestations de l'égo ou de ce qui ne nous porte pas et donc de dépasser ses illusions, ce qui permet l'action juste e vraie. Il faut plutôt tourner l'égo à son avantage, en l'exploitant afin de favoriser l'essor d'une Volonté dénuée de vices et d'illusions.

    L'égo fantasme, élucubre, rêvasse, se complait. L'âme est droit et noble. Elle sait ce qu'elle veut et comment y parvenir. Elle écrase l'égo dans le sens où sa Volonté est bien plus puissante que celle de l'égo. La raison en est simple.

    L'âme se lie à la Divinité. Or la Divinité est de toute éternité, c'est ce qui est toujours au-delà de toute condition matérielle ou spatio-temporelle. Elle est Paix inconditionnelle, Puissance, Force inébranlable. Elle s'attache à sa réalisation spirituelle et à son état d'être. En revanche, l'égo s'attache à des choses éphémères et se perd en elles au lieu de s'en servir comme moyens d'expression comme l'âme.

    La Volonté de l'égo est disparate, pas maîtrisée, mentale, limitée, peut être perverse, narcissique, impulsive, ignorante etc. La Volonté de l'âme suit une ligne tout tracée et rien ne peut las dévier de sa trajectoire.. Elle est fluide, dénuée de vices et a pleinement consciente d'elle-même, harmonieuse, posée, sage, illimitée, prend en compte le Tout.

    Ainsi, en manifestant une Volonté en harmonie avec son âme, l'égo et sa volonté sont écrasés, en étant exploités, de manière indirecte.

    http://the-dark-deity.overblog.com/tag/connaissance%20et%20maitrise%20de%20soi/

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  • S'ouvrir à la Divinité en Soi






    Notre âme ou si vous voulez notre moi divin, n'est pas un objet qui peut être approché par l'égo ou le mental. La puissance de notre âme ainsi que ses énergies ne sont pas non plus "contrôlables", elles ne se manifestent pas si c'est l'égo qui veut commander.

    Comprenez, le mental n'aborde pas le "moi divin", ce n'est qu'une expression parmi d'autres. L'expression "moi divin" est mentale en soi. ce n'est pas juste une incantation qui permettra de l'invoquer bien qu'elle puisse vibrer à partir d'une fréquence élevée.

    Il ne suffit pas par exemple d'adresser des prières à notre âme, voire à la Source pour qu'elles se manifestent en nous. Cela dit, les prières ainsi que les expressions d'Amour de Volonté sont efficaces car elles stimulent la Foi en nous. Cependant, n'oubliez pas que notre mental est toujours présent, ainsi que notre petit moi humain qui croit qu'il peut toucher à lui seul au domaine divin.

    Or la Source, Dieu, la Divinité, ce que vous voulez se situe dans un domaine bien au-delà du mental, des émotions. Mais justement, la Source ne se manifeste en soi que si il n'y a pas de voile égotique ou mental. Pour cela, nous devons donc nous décrocher de notre moi humain.

    S'ouvrir à sa Divinité n'est donc pas se mettre des paillettes dorées ou de réfléchir sur des concepts mentaux.

    La Divinité jaillit de la Vacuité (le vide intérieur, là où il n'y a plus de pensées ou de formes), de cet espace intérieur dans lequel nous pouvons nous poser en permanence. Lorsque notre âme "reprend du pouvoir" vis-à-vis de l'égo, la Vacuité se fait de plus en plus présente au quotidien et en soi.

    La Joie, la Paix, la Puissance, la Beauté jaillissent de cet espace voilé par le mental ou notre individualité humaine. On peut mettre tous les jolis mots qu'on veut dans nos prières, mais ils n'égaleront en rien toutes ces richesses qui viennent de la Vacuité. Cependant, de grandes réalisations découlent d'elle, des oeuvres d'art, des Hommes accomplis..

    Lorsque l'égo n'agit plus, il ne peut y avoir que la Source. Il ne faut pas s'y méprendre, la Divinité en soi est quelque chose qui nous dépasse totalement. Prenons une image. Vous avez un verre de coca colla mais vous êtes tellement écoeurés par le coca que vous voulez prendre plutôt un délicieux nectar de fruits à la place.

    Il parait logique qu'il faille d'abord vider le verre de cette boissons toxique avant de le remplir du jus de fruit, non ? Ben c'est pareil, il faut prendre le temps de se décrasser de ses blocages et déchets énergétiques avant de pouvoir accueillir votre Divinité en nous harmonieusement, en lâchant le mental.

    Pour prendre contact avec cette Vacuité intérieure, c'est très simple. Il suffit de se poser et d'être, tout simplement. Non, trop simple ?

    N'oubliez pas qu'il ne s'agit pas de combattre l'égo et ses vices. L'égo sera probablement toujours là, mais il y a la possibilité qu'il soit "subordonné" à notre Divinité, c'est-à-dire en ayant la conscience parfaite de ce que nous vivons à travers notre égo sans pour autant que cela entrave l'expression parfaite de la Source en nous.

    http://the-dark-deity.overblog.com/s-ouvrir-%C3%A0-la-divinit%C3%A9-en-soi

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