Vivre à hauteur de ce que je suis vraiment

Nous allons ainsi balancer entre les réalités afin d’agrandir notre expérience de l’être. Plus on arrivera à remonter aux hauteurs de ce que nous sommes vraiment et plus on permettra à cette réalité source de s’ancrer en soi dans notre expérience journalière.

Nous avons tout pouvoir et ce pouvoir dépend de la hauteur de notre esprit. Le monde des esprits est bien une réalité dans laquelle nous allons apprendre à œuvrer. Ces autres consciences, bénéfiques comme aussi maléfiques, nous allons en faire l’expérience pour grandir à travers elles.

Nous avons besoin d’expérimenter ce qui nous dépasse pour pouvoir s’y intégrer dedans et agrandir et murir vibratoirement. L’école du vide donne l’importance à toutes ces autres réalités qui sont en chacun de nous et qu’une fois que l’on arrive à se libérer du poids du personnage, nous remontons naturellement entre les mondes.

Ces mondes sont en nous, et il est important d’en faire l’expérience pour les connaitre, comme pour les intégrer dans une compréhension holographique de notre réalité. Nous sommes un tout qui s’ignore, mais à force de faire l’expérience de ce tout, à travers toutes ces réalités, alors on tend vers cet absolu en nous.

Quand nous arrivons à remonter vibratoirement, et que l’on commence l’expérience de l’être réel qui s’y trouve, nous allons apprendre à vivre dans deux réalités bien particulières. Le but, en réalité, est de pouvoir vivre constamment à la hauteur de la vérité qui s’y trouve et qui nous éclaire sur notre propre vie.

Ce que je suis, j’apprends à travers ma propre expérience intérieure, à le découvrir et plus je me découvre, plus je monte en vibration. À un moment donné de ma vie, mon expérience sera sans cesse à hauteur de ce que je suis vraiment, et là, alors, sera toute la splendeur de l’infinité dans ce monde fini.

L’école du vide permet d’expérimenter cette vacuité en soi afin de premièrement sortir du flux inversé de la matrice, pour ensuite retrouver le flux de sa vie qui nous élance dans la bonne direction de l’être. L’école du vide permet de comprendre ce non-être vécu à travers le personnage et donne des pistes et des moyens pour sortir de son emprise malsaine.

Ensuite, l’école donne à celui qui s’y expérimente constamment à découvrir que c’est, en réalité, l’expérience du vide lui-même qui est là pour l’initier à tout ce qui le dépassé afin de réintégrer tout le flux de son être authentique.

Le vide devient alors l’expérience totale, puisque seul le vide finira par l’accompagner. Dans ce vide, l’être branché à ce qu’il est sans cesse, a le choix de vivre à hauteur de ce qu’il veut vivre. Ce choix, comme la reprise de la volonté réelle de l’être, doit être perçu, compris et intégré afin d‘utiliser à chaque instant de sa vie.

Sans choix réel de l’être, la vie serait complètement désarçonnante puisque ce sont toujours les programmations du personnage qui agiront en lui. Ainsi, tout sera encore sens dessus dessous, mais seulement pour permettre à l’être de choisir de vivre à hauteur de ce qu’il est réellement.

Une fois bien établi dans ce choix, en toute conscience, l’être reprend en main l’expérience de sa vie et apprend qu’à chaque instant, c’est lui qui choisit et plus ses anciennes programmations. Au début, il aura l’impression d’être sur un cheval fougueux, mais il apprendra à tenir sa monture pour garder la bonne direction de là où il veut vraiment aller.

Une fois qu’il ne fera plus qu’un avec sa monture, alors, il sera complétement en phase avec tout ce qu’il vivra, car c’est lui qui choisira, instant après instant, tout ce qu’il veut vivre. Il deviendra l’habitant en toute conscience de tous les étages de l’être et pourra à loisir s’y mouvoir afin d’établir son royaume sur terre. Son royaume intérieur deviendra son royaume extérieur, et la lumière qu’il portera en lui illuminera tous les autres mondes extérieurs.

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