Il pleurait la mort de son meilleur ami, jusqu’à ce qu’un vieil homme lui raconte ceci
- Par reikiland
- Le 27/08/2018
- Dans Textes Lumière
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Des profondeurs des vieux commentaires internet vient une autre histoire incroyable, une perle. Un utilisateur a lancé un appel sincère en ligne :
« Mon ami vient de mourir. Je ne sais pas quoi faire. »
Le reste du message a été supprimé, il ne reste que le titre. Toutefois de nombreuses personnes ont répondu pour tenter de l’aider, et l’une des réponses était absolument incroyable. La réponse de cet homme pourrait bien changer votre façon d’aborder la vie et la mort.
Il pleurait la mort de son meilleur ami, jusqu’à ce qu’un vieil homme lui raconte ceci :
Je suis vieux. Ce qui signifie que j’ai survécu (jusqu’ici) et que beaucoup de gens que je connaissais et que j’aimais non.
J’ai perdu des amis, des meilleurs amis, des connaissances, des collègues, mes grands-parents, ma mère, des proches, des enseignants, des mentors, des étudiants, des voisins, et une foule d’autres personnes. Je n’ai pas d’enfants, et je ne peux pas imaginer la douleur que cela doit être de perdre un enfant. Mais voici ce que j’ai à dire.
J’aimerai pouvoir dire que l’on s’habitue à ce que les gens meurent. Mais je n’ai jamais su le faire. Je ne veux pas. Cela me brise le cœur chaque fois que quelqu’un que j’aime meurt, peu importe les circonstances. Mais je ne veux pas que cela n’ait « pas d’importance ». Je ne veux pas que ce soit simplement quelque chose qui se passe. Mes cicatrices sont la preuve de l’amour et de la relation que j’avais pour et avec cette personne. Et si la cicatrice est profonde, c’est qu’il y avait beaucoup d’amour. Ainsi soit-il.
Les cicatrices témoignent de la vie. Les cicatrices prouvent que je peux aimer profondément et vivre profondément en étant brisé, ou même anéanti, et que je peux guérir et continuer à vivre et à aimer. Et les cicatrices sont plus fortes que la chair d’origine ne l’a jamais été. Les cicatrices témoignent de la vie. Les cicatrices sont seulement laides pour les personnes qui ne peuvent pas voir.
Quant à la douleur, vous verrez qu’elle arrive par vagues. Lorsque le navire commence par faire naufrage, vous vous noyez, avez des débris tout autour de vous. Tout ce qui flotte autour de vous vous rappelle la beauté et la magnificence du navire qui était, et qui n’est plus. Et tout ce que vous pouvez faire, c’est flotter. Vous trouvez un morceau de l’épave et vous y accrochez pendant un certain temps. Peut-être que c’est quelque chose de physique. Peut-être que c’est un souvenir heureux ou une photographie. Peut-être que c’est une personne qui flotte aussi. Pendant un certain temps, tout ce que vous pouvez faire, c’est flotter. Rester en vie.
Au début, les vagues mesurent 30 mètres de haut et se brisent sur vous sans pitié. Elles arrivent à 10 secondes d’intervalle et ne vous laissent même pas le temps de reprendre votre souffle. Tout ce que vous pouvez faire, c’est vous accrocher et flotter. Après un certain temps, peut-être des semaines, peut-être des mois, vous trouverez que les vagues mesurent encore 30 mètres de haut, mais elles viendront plus espacées. Quand elles arrivent, elles vous écrasent encore et vous anéantissent. Mais entre les deux, vous pouvez respirer, vous pouvez fonctionner. Vous ne savez jamais ce qui va déclencher la douleur. Ça pourrait être une chanson, une image, une intersection, l’odeur d’une tasse de café. Ça peut être à peu près tout… et la vague vient s’écraser. Mais entre les deux, il y a la vie.
En fin de compte, et c’est différent pour tout le monde, vous trouvez que les vagues ne mesurent que 25 mètres de haut. Ou 15 mètres de haut. Et tandis qu’elles viennent encore, elles viennent plus espacées. Vous pouvez les voir venir. Un anniversaire, Noël… Vous pouvez les voir venir pour la plupart, et vous préparer. Et quand elle vous submerge, vous savez que de toute façon, vous sortirez de nouveau de l’autre côté. Trempé, pulvérisé, toujours accroché à un petit morceau de l’épave, mais vous sortirez.
Croyez-en l’expérience d’un vieil homme. Les vagues ne cessent de venir, et quelque part vous ne les voulez pas vraiment. Mais vous apprenez à leur survivre. Et d’autres vagues viendront. Et vous devrez aussi leur survivre.
Si vous êtes chanceux, vous aurez de nombreuses cicatrices de beaucoup d’amours. Et beaucoup de naufrages.
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de Jean-Charles R
Source : Il pleurait la mort de son meilleur ami, jusqu’à ce qu’un vieil homme lui raconte ceci :
via /u/Gsnow
http://www.tickld.com/x/old-man-explains-death-and-life-to-grieving-young-man
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