Et si l'on commençait par soi

Ceux qui refusent de prendre soin de leur petit cœur au détriment des autres n’offriront qu’un morceau de la beauté qui existe en eux.

Que fuyez-vous donc ?

Vous-même, bien sûr.

S’occuper des autres sans arrêt est la meilleure façon de vous oublier, de ne pas faire face, d’ignorer la belle lumière qui brille dans votre cœur parce que vous pensez ne pas mériter une telle attention.

Vous vous trompez.

Vous êtes tous ce qu’il y a de plus beau sur cette Terre : une Âme de lumière ! Mais vous ne le voyez pas.

Vous souhaitez réellement aider, aimer, prendre soin des autres ? Commencez par vous-même. Vous ne pouvez offrir au monde que ce que vous êtes. Faites le ménage dans vos sentiments, vos intentions réelles et soyez honnête : que ou qui cherchez-vous à fuir dans cet excès de compassion, de dévotion ?

Ce sont des gestes généreux, bien sûr, et vous êtes bénis de vous montrer si serviable car ce sont des qualités de cœur merveilleuses…

Mais n’y a-t-il pas une autre raison à ce débordement d’amour ?

Faites une introspection, posez-vous la question : qu’y a-t-il à l’intérieur de moi qui mérite d’être offert à tout un chacun ? Si chagrin, colère, jalousie, désespoir, rancœur, manque de confiance se terrent au fond de vous, voilà tout ce qui sera transmis aux autres. Même si cela ne se voit pas, les vibrations parlent d’elles-mêmes. Les gens ressentent ceci, ne vous méprenez pas.

Nous sommes tous responsables de ce que nous donnons, « vibrons » dans le monde extérieur.

Alors prenez soin de vous, tel un rituel qui s’accomplit dans l’amour de Soi à chaque instant. Ne vous oubliez pas.

Vous souhaitez apporter votre écoute à des pauvres gens, leur offrir un peu de votre temps ? Donnez-vous du temps pour écouter votre petite voix intérieure plus souvent et embellir votre Âme. Votre don sera alors pur et puissant ! Son effet sera décuplé.

Soyez doux envers vous-même et reconnaissez votre propre beauté. Vous verrez, elle se répandra autour de vous chaque fois que vous tendrez la main pour secourir l’un de vos frères…

Nathalie Fargin

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