Le Choix de l'Ame
- Par reikiland
- Le 01/09/2013
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Encore une journée qui démarre dans la joie de vivre, l’envie d’avancer, de progresser vers plus d’autonomie, de joie et d’amour inconditionnel de soi. Quand je pense que mes réveils pendant quarante ans étaient plein de colère, d’angoisse et de ressentiments, je ne peux que me féliciter d’avoir écouté mon cœur et la petite voix de mon âme qui me suggérait, « tu n’es pas ce que tu vois », « ce n’est pas La vraie vie », « il y a plus que la chair, que ce corps physique ». Même si ce fût longtemps de façon négative, par le rejet de la réalité des humains et la prise de drogues, que je refusais la vision de la vie imposée par le monde, c’était un premier pas vers la découverte de ma vraie nature. Pour cette raison, tout ceux qui connaissent des gens qui se droguent, ne jugez pas le choix d’une âme qui sait ce qu’elle fait et n’intervenez pas. Tôt ou tard, ils trouveront leur guidance intérieure. Ils ne sont pas perdus ni égarés, ils sont sur le chemin choisi par leur divinité pour accéder à d’autres dimensions, une autre vision de la vie et d’eux-mêmes. Ils ont en eux le pouvoir de se libérer de toute dépendance et ils ne sont pas non plus « envoûtés », ce serait nier la foi en l’humain divin. Bien sûr, des entités peuvent se coller à eux et renforcer leur mal être, leur besoin…Mais l’âme veille et parfois, il faut aller au fond du gouffre pour pouvoir donner le coup de pied qui permet de remonter rapidement en surface. Les entités négatives participent donc à la guérison même si c’est en enfonçant apparemment les personnes qu’elles pompent énergétiquement. Connaître les profondeurs de l’incarnation, la nuit noire de l’âme et pouvoir en sortir est un choix pertinent pour une âme dont la raison d’être est la guérison, l’enseignement, la transmission des connaissances, de la foi, par l’exemple. Cette connaissance à partir de l’expérience vécue est une formation parfaite qui permet de transmettre, d’être rempli d’énergie de guérison et de pouvoir la rayonner.
Tout jugement que vous leur portez, ne fait que les égarer, les maintenir dans des rôles de victime, de bourreau parfois et les empêche d’accéder à leur propre lumière puisqu’ils sont infantilisés, déresponsabilisés. Le chemin de vie de chacun est différent et accepter ce qui est, ce que les autres choisissent pour eux-mêmes, est une preuve d’amour et de clairvoyance. La meilleure attitude à avoir est encore de les accepter tels qu’ils sont et peut-être de leur dire qu’ils détiennent tous pouvoirs de guérir, qu’ils ont choisi ce parcours pour des raisons spécifiques qu’eux seuls peuvent découvrir. Evidemment, il faut avoir foi en l’humain divin, en la souveraineté de chacun.
Une fois plongée dans le noir, le cycle infernal de la dépendance, j’ai été prête à recevoir la lumière, la foi puissante en Jésus Christ mais surtout en l‘amour divin qui a eu pour effet de renverser les pôles intérieurs et le positif est apparu dans ma vie.
Plus on est immergé dans l’ombre et plus la lumière est éclatante, évidente.
Le contraste est tel qu’un retournement de la vision se réalise. J’ai alors commencé à avancer par attraction et non plus par répulsion, en suivant le point lumineux en la vibration amplifiée de mon cœur.
Les trois jours qui sont nécessaires pour se libérer d’une dépendance au niveau du corps physique me font penser à l’initiation du sépulcre dans le livre de Claire Heartsong, « Anna, grand-mère de Jésus ». Les émotions sont intenses et toute l’ombre est amenée à la surface à un rythme tel qu’il est souvent bien difficile de tenir le coup. C’est comme si toute la négativité prenait possession des corps et il faut être très fort mentalement pour se sortir de ce cauchemar. Ou totalement à plat physiquement pour se laisser guider en confiance. Pour ces raisons, j’ai choisi de diminuer progressivement de façon à pouvoir traiter les émotions qui remontent, une par une, dans un certain confort physique, mental et émotionnel. Ces trois corps s’expriment fortement lorsqu’on les prive du semblant d’équilibre créé par l’apport d’endorphines chimiques. On se retrouve face à toutes ses peurs, ses manques, ses doutes d’un seul coup au point d’avoir l’impression d’être face à un monstre. Le corps physique se trouve en manque, le mental reçoit des pensées négatives en boucle et les émotions les illustrent. Si on ne sait pas être dans son cœur, on peut vite chercher à passer de l’autre côté du voile. Mais en même temps, quand on est poussé à l’extrême et que la question de continuer ou pas de vivre se pose, si on choisit la vie, celle-ci se manifeste avec force et les soutiens invisibles sont immenses.
Je vais au jardin jouer avec le jet d’eau à nourrir la terre d’amour et de lumière. Trois heures de connexion à la vérité de la vie, à la nature, ont été enchanteresses !
En fait, je me rends compte que les connaissances acquises de l’intérieur peuvent toutes être vérifiées par d’autres, médecins, psy, scientifiques, channels…
Je ne saurais dire dans le détail, avec certitude si ça vient de mon âme, de ma présence divine, des guides ou des anges mais je suis sûre que ça n’est pas issu de mon mental seulement. Dans ces cas là, il est le porte parole de l’essence divine, peu importe la forme que celle-ci revêt. Pour savoir si une info est utile et non pas si elle est vraie, puisque là encore, selon le moment, la conscience de la personne qui reçoit l’info, selon ces croyances, la vérité est très relative. Certaines peuvent même accabler quelqu’un au point de le faire régresser.
Mais pour être sûr que c’est notre âme qui nous parle et non nôtre ego qui exprime quelque chose né de la peur, il suffit de se poser la question : « à quoi ça me sert ? » Si la réponse n’est pas à m’aimer plus, à devenir plus autonome, on peut être sûr que c’est notre ego qui manifeste une peur, un besoin ou un manque, logé dans l’inconscient ou encore qui a capté une forme pensée de l’inconscient collectif ou du bas astral. Là encore, il n’est pas question de séparer les choses en bien ou mal, il s’agit d’être honnête. Puis l’ego tant diabolisé est une partie essentielle de l’humain divin. Sans lui, nous ne pouvons pas analyser, communiquer, interagir avec l’intérieur et l’extérieur. Comme chacun des corps, il est une facette du diamant que nous sommes. Pour que cette précieuse pierre rende tout son éclat, il est nécessaire de se purifier, d’être transparent et de pouvoir tourner, à partir de son centre, du cœur, d’être en mouvement afin de réfléchir la lumière. Tant qu’on valorise un de nos corps au dépend des autres, on créé un déséquilibre, un conflit, une forme d’injustice.
Le coup de barre de la mi-journée se fait ressentir. La chaleur est devenue moins écrasante et on sent déjà l’automne pointer son nez. J’ai tendance à me projeter depuis tout à l’heure et il me faut être attentive pour ne pas me laisser embarquer par le mental. Ce qui me rassure et me calme, c’est de me dire : c’est normal !
Comme le fait de juger serait retomber dans le jeu de la dualité et donc être en conflit intérieur, ces quelques mots suffisent à lâcher prise, à ne pas démarrer un dialogue interne. Calme toi, mental mon ami, l’heure est à la détente et je t’invite à l’observation des mouvements intérieurs.
Photos de ma confection que vous pouvez utiliser à condition d’en citer la source: http://lydiouze.blogspot.fr
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