souvenirs

J’aimerais maintenant parler d’un point de vue personnel. L’un des signes les plus courants que vous êtes une vieille âme est le suivant : vous ne souhaitez jamais être en confrontation physique avec quelqu’un.

Ce n’est pas par peur, mais simplement parce que vous en avez fait l’expérience à de nombreuses reprises, la leçon a été apprise. Et vous ne croyez plus à la violence comme moyen de résoudre quoi que ce soit.

Notre temps sur terre est éphémère. À l’échelle universelle, il semble que nous ne soyons qu’une minute ici et puis nous disparaissons. Mais que se passerait-il si nous pouvions revenir, plusieurs fois, et vivre une nouvelle vie avec un nouveau sens

Que d’énergie gaspillée à vouloir que les choses fonctionnent à notre façon; à vouloir convaincre les autres que nous avons raison; à tout faire pour être parfaits; à résister à ce qui est; à travailler dans ce qui ne nous allume plus en reniant nos valeurs; à refuser de reconnaître la réalité; à courir après des objets, des choses ou des activités en espérant que ces choses nous rendent heureux…

Que d’énergie et de temps perdu à argumenter, à juger, à médire, à magouiller, à ruser, à faire des stratégies pour arriver à nos fins…

C’est l’histoire de deux amis qui marchaient dans le désert…

A un moment, ils se disputèrent et l’un des deux donna une gifle à l’autre.
Ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable :
AUJOURD’HUI MON MEILLEUR AMI M’A DONNE UNE GIFLE.

J’adore me souvenir de mes vies antérieures. Vraiment. Enfin… la plupart du temps…

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi nous arrivons sur cette planète en étant « amnésiques » ?

On nous dit souvent que nous a avons vécu des multitudes de vies, nous rencontrons souvent des personnes qui nous semblent familières, une connexion s’établit immédiatement, nous « savons » que nous les connaissons… Mais nous n’avons pas accès à ces souvenirs.

Vivre de ses souvenirs signifie se limiter. Celui qui, d’une certaine façon, ne profite pas du quotidien, ne tire pas le meilleur profit de son présent et des expériences de l’ici et maintenant… La vie ne consiste pas à se souvenir mais à agir. Il ne faut pas se retourner: il faut aller de l’avant. Être coincés entre le passé et le futur équivaut à ne pas vivre dans le présent.

Les souvenirs sont une partie essentielle de la vie. Ils sont inévitables, qu’ils soient bons ou mauvais. D’une certaine façon, ils représentent une manière de nous accrocher à ce que nous aimons, à celui/celle que nous sommes et à ce que nous ne voulons pas perdre. À ce qui nous a profondément marqués.

« Tu vois, je n’ai pas oublié » chante Montand. « On n’oublie rien du tout, on s’habitue, c’est tout» répond Brel. « Avec le temps, va, tout s’en va » conclut Ferré. La Loi d’oubli efface tout, mais il suffit d’accéder à la carte-mère, tout ce qui a été vécu y figure à jamais.

Malgré le mur de la mémoire, l’oubli n’est qu’apparent. L’oubli n’est qu’une habitude qui crée un écran trompeur. Tous nos faits et gestes restent à jamais stockés dans notre inconscient.
 

« Cher ami de la Terre, lorsque cela se produit, alors il faut accepter sereinement, tous les souvenirs qui remontent, en les regardant avec le plus de neutralité possible.

Il faut accepter ces souvenirs, même si cela est difficile, même si tu te juge maladroit, peu digne d’une performance scénique de premier choix, en ce rôle que tu as tenu fidèlement.

Il faut te dire simplement, que tu as fais du mieux que tu as pu, à un instant T où toutes les conditions n’étaient pas forcément requises pour agir parfaitement.

C’est le bon moment pour lâcher prise

Il est temps de lâcher prise. Ne retenez personne. Tout viendra à vous lorsque vous en aurez le plus besoin.

Sachez reconnaître le bon moment pour lâcher prise . Laissez vos amis, abandonnez vos relations soldées par un échec, abandonnez vos mauvaises habitudes. Laissez la dépression et les idées noires derrière vous, oubliez vos souvenirs douloureux, quittez les personnes négatives ou quittez simplement la personne qui se trouve juste à côté de vous.

Maman, raconte-moi encore comment c’était quand je suis né(e). Papa, explique-moi ce que tu as ressenti, dis-moi si tu as eu peur pendant ces heures, décris-moi ta joie… Et si quand tu m’as vu(e) la première fois, je ressemblais à ce que tu t’étais imaginé. Dis-moi encore comment c’était quand je suis né(e), même si je connais déjà l’histoire par cœur, car on dit que se souvenir c’est revivre et sans aucun doute, partager son bonheur.