s'adapter

Accepter ce qui nous arrive est la première étape pour ne pas fuir notre réalité et y apporter des changements. En effet, pour accepter les événements les plus douloureux nous avons souvent besoin d’un moment, lequel coure de l’instant où ledit événement se produit jusqu’à ce que nous réussissions à l’intégrer. D’un autre côté, cette acceptation nous aidera à définir une nouvelle vision plus proche de la réalité tant de nous-même que de ce qui nous arrive.
 

Les temps changent et notre état de conscience ainsi que le style de vie qui en découle doivent pouvoir s’adapter aux nouvelles possibilités qui émergent rapidement par vagues successives.

Je crois que nous pouvons tous ressentir qu’une nouvelle phase a débuté dans les dernières semaines ouvrant la porte à de nouvelles possibilités de nous exprimer d’une manière de plus en plus libre et authentique. Il est de plus en plus facile de voir les choses d’une perspective plus élevée. Il est plus facile de comprendre la différence qui existe entre l’ancien état d’esprit de l’être humain, celui où l’on répète constamment la même vieille histoire dans notre vie, et le nouvel état d’esprit où l’on devient un acteur conscient qui peut faire de nouveaux choix devant les mêmes vieilles situations. C’est comme cela que l’histoire peut se réécrire et véritablement changer.

Parfois, nous le faisons. Nous nous adaptons à ce qui ne nous rend pas heureux(ses), comme si nous enfilions tous les jours des chaussures qui ne sont pas à notre taille et qui nous empêchent de marcher, de courir, de voler… Le bonheur ne fait pas mal et il n’oppresse pas, il ne nous coupe pas la respiration. Il nous permet de nous sentir libres, légers(ères) et maîtres(ses) de notre propre destinée.

Certaines publicités et de nombreux articles sur internet valorisent la théorie selon laquelle «Happiness is Busyness«, c’est-à-dire que nous ne pouvons être heureux-ses qu’en étant occupé(e)s.

Tôt ou tard, nous le faisons : nous nous rendons compte que la véritable intelligence se trouve dans le fait de savoir s’adapter aux changements avec la tête haute et le regard bien réveillé. Finalement, rien de ce qui arrive ne reste, et rien de ce qui part ne se perd complètement. Résister à cela est ce qui fait du mal ; l’accepter, c’est comprendre que sans changement, il n’y a pas de papillon.

Les relations de couple grandissent, évoluent et changent en fonction de certaines étapes bien précises, c’est pourquoi au fil du temps, nos sentiments sont différents.

Si on a conscience de ces différentes étapes, on peut alors aborder nos relations avec davantage d’assurance et de tranquillité dès lors qu’il s’agit de s’intéresser aux différences de chacun, ainsi que de résoudre les conflits.

Les gens changent, apprennent, grandissent et mûrissent, et il en va de même pour les relations de couple.

Je n’ai pas peur des changements que la vie m’apporte, je veux respirer, je veux avoir confiance et accepter sans résistance pour éviter la souffrance, car dans mon quotidien, je veux des étoiles qui me guident sur le sentier du bonheur.

C’est ce que nous voulons tous, sans aucun doute. Mais dire à voix haute que nous n’avons pas peur des changements n’est pas si évident car d’une certaine manière, nous sommes tous dans l’incertitude et encore pire, nous sommes soumis aux variations que nous ne maîtrisons pas et que la vie amène avec elle.

Le temps est lié aux expériences de notre vie. Ainsi, ces deux choses nous font apprendre, connaître et changer.

Nous sommes tellement liés au temps, qu’il semble s’allonger ou s’écourter en fonction de notre état d’esprit et de nos attentes de la vie.

Le temps ne passe pas en vain comme on dit, encore moins si nous nous focalisons sur ce que nous étions 10 ans, cinq mois ou trois semaines avant l’instant présent, car nous savons bien qu’il n’y a rien de plus relatif que les années.